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Mario remporte le Double ANVIL Oregon

Escalader la 1/2 du mont EVEREST en vélo, ou pour mes amis triathlètes ; faire l'aller-retour sur la montée Ryan 21 fois !!! 😲 J'appréhende ce deuxième ultra-triathlon de par sa réputation et aussi par les données techniques du parcours. Un dénivelé de vélo de plus de 4,300m sur 360km et un parcours de course à pied avec plus de 500m de dénivelé en trail et sur route.

Je foulerai la ligne de départ aussi avec l’espérance de démontrer que ma victoire au double de Floride en mars dernier n’était qu’un coup de chance.

Puisque Vincent et Marie-Pier ne peuvent se libérer cette fois-ci pour m’accompagner, mon ami Sébastien se porte volontaire pour aider Micheline à subvenir à mes besoin pendant ce double-triathlon. J’ai justement besoin de changer d’air qu’il me dit…

Alors me voilà qui se présente au meeting d’athlètes, fièrement vêtu de Skechers, avec mon tout nouveau Argon18 Édition Spéciale Kona, accompagné de ma gérante et de mon massothérapeute!!! Un vrai pro… 😊

Vendredi matin arrive vite et après avoir rapidement installé table, chaises, nourriture, vélo, souliers, linge de rechange, etc à notre tente dans le village (la zone de transition), on se dirige vers la plage pour les dernières consignes et les cérémonies de départ. C'est une matinée un peu fraîche mais le ciel est clair et le lac est calme.

Moi je suis moins calme, je réalise que je laissé mes tubes de rechange à l’hôtel et que le coup de départ sera donné Sébastien fera l’aller-retour pour les récupérer. La nage se déroulera très bien, l'eau est chaude, et aucun dénivelé !!! Le choix d'un wetsuit sans manche (merci OKE Triathlon) s'avère une très bonne décision.

Le départ est plus rapide que la dernière fois mais je maintiens mon rythme, 7,600m c'est long. Après trois des huit boucles je me retrouve en tête même si je n'ai pas changé ma vitesse et je sortirai de l'eau six minutes plus vite qu'en Floride. La journée commence très bien et j’en suis heureux. Le parcours de vélo est monstrueux, mais la route est belle et la météo superbe. Le premier 120km se déroule bien mais la température monte sournoisement et mon plan de nutrition n'est pas assez ajusté considérant l'effort nécessaire pour ces multiples ascensions dans ces conditions. C’est difficile de prendre un rythme et il n’y a jamais de bon moment pour manger. J'expérience donc une baisse d'énergie et de puissance significative en après-midi et le moral en prend un coup. C'est dans ces moments qu'une bonne équipe de soutien fait toute la différence. En constante communication avec coach Tony, Micheline et Sébastien s'occuperont de recharger mes batteries progressivement à chaque fois que je passe au village ce qui me permettra de terminer le troisième tiers du vélo en force, la nuit tombée, en retard sur mon plan mais tout de même plus d'une heure d'avance sur mon plus proche concurrent.

14,000' d'ascension peut paraitre difficile certes mais ce n’est rien en comparaison avec l’odeur de hamburger sur le BBQ qu’on respirait à chaque fois qu’on passait devant l’aire de jeux du parc… 21 fois! La boucle de course à pied consiste en un kilomètre sur route vallonnée suivi d'un kilomètre de trail technique. La seule partie à plat du parcours est les 30 secondes qu'on prend pour traverser le village, se ravitailler, faire le plein d'encouragements et repartir pour une autre boucle. 40 fois je répéterai ce scénario et 40 fois mon équipe m'attendais à la sortie du boisé pour m'hydrater et me transmettre des messages reçus par texte, FB et Messenger. J'ai pu voir le levé de lune au-dessus du lac, la vraiment grande Grande Ourse parmi les étoiles d'un ciel totalement dégagé et puisque mon double-marathon a durée plus de 9hrs, j'ai aussi pu voir le levé de soleil et le levé des bénévoles qui ont eu le privilège d'une ou deux heures de semi-sommeil.

Contrairement au segment de vélo, je n'ai pas eu de baisse d'énergie et j'ai complété les 40 boucles selon mon plan, sans flancher une fois, même lorsqu'avec 10 tours à faire on m'a suggéré de lever le pied et de juste m'assurer de compléter la course. Compléter la course en moins de 25hrs était maintenant hors de portée mais pas question de donner le moindre espoir à mon poursuivant de me rattraper. Je garde le rythme et termine sur un pace aussi bon que quand j'ai commencé.

Ce sera mission accomplie encore une fois pour Team Hamel et cette deuxième victoire me remonte provisoirement au premier rang du classement de la coupe du monde du Ultra Triathlon.

Ça donne le goût de poursuivre l’aventure…

Mario Hamel

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